vendredi 27 janvier 2012

Une île une ville?

24 janvier 2012


Marsh Harbour. On arrive à la vraie ville, il y a plus de voitures autour de nous que depuis la floride et en plus ils roulent à l’anglaise, ce qui fait qu’on regarde tout le temps du mauvais coté de la circulation, donc on se fait peur souvent!

C’est pour Maxwell’s, la grosse épicerie comme un Publix et une quincaillerie qu’on est ici. À part ca y’a rien à voir, c’est pas beau, ah pis y’a aussi un sculpteur, Don Wood. Il nous est recommandé par Bill et Leslie. La baie est pleine de bateaux, beaucoup de Canadiens et pas mal de Québécois aussi…je compte plus de 50 bateaux dont plusieurs qu’on a déjà vu. On se promène un peu dans tout ca, les ancrages sont toujours anarchiques, il y a pas de lignes comme dans un parking! Et c’est tant mieux, on n’est pas des amoureux des règlements, ni des règles, ni bon ben je crois que le message est clair…. Une fois que c’est fait (on est ancré) et qu’on sait qu’on chasse pas on fait un tour en zod, pour trouver le quai qui nous permet de mettre pied à terre.


Sur ce quai il y a un robineux, Odyssey IV nous en ont parlé, il est tache mais pas méchant, juste ben collant et je crois même que certains guides le mentionne…Évidement qu’on y échappe pas, il veut du fric, y dit qu’on est dans son pays, mais moi il me regarde et me demande si je suis déjà venu ici,

-non, c’est la première fois. Toi tu viens de où?

(il me regarde l’air de se demander de quoi je lui parle..)

-Je suis Gilles toi tu es qui (en lui tendant la main)

-Master of drunkness.

-How are you master of drunkness? I hope you are having a wonderful day!

-Are you a preacher? Give me two dollars, you know you can.

-I got no money man, I’m very glad to meet you! (je lui tiens encore la main)

Voilà! Depuis on se fait des blagues, il me demande toujours plus de fric, à la fin il me vendait les Bahamas pour 100mille dollars. Et il me fout la paix, même que quand Nancy est allé porter nos poubelles 2jours plus tard, il a couru pour l’accoster et voulait aller lui-même porter le sac de vidanges au container!

À Marsh Harbour il y a une communauté haïtienne, habillé de couleurs vives et l’air de sortir d’un carnaval, ils donnent l’impression qu’ils s’amusent, partout et tout le temps. En sortant du Maxwell’s la pancarte est en Anglais et en Créole.



Et la police veille au grain!



25 janvier 2012

Nos achats sont faits et on a pris l’apéro sur Images1 ainsi qu’odyssey IV, et eux vont venir demain sur Charlotte. On a refusé les autres invitations, c’est pas parce que on veut rien savoir des autres, mais si on veut sortir d’ici avant l’été, on peut pas passer d’un bateau à l’autre…y’en a trop!

Encore un ti tour dans l’ancrage pour rejoindre le dinghy dock, on passe devant ce superbe bateau de la floride…c’est étonnant que la pluie ne l’ai pas fait couler!



Les dégâts des ouragans sont souvent visibles si on prend le temps de marcher un peu passé les coins touristiques,



On cherche la piaule de Don Wood, le sculpteur, je crois qu’on est sur une piste!


Quand on approche, un vieux bonhomme est en train de maganer un bout de bois derrière son pick-up truck, je lui demande si il est Mr Wood.

-Yes it’s me.

-Hello Mr Wood, Bill ans Leslie from Manjack want me to say Hi for them.

-OOH! Well, I have glue going on, go in the house and take a look, I will be free shortly!

Voilà la maison-studio-gallerie, il dort en haut (on n’a pas été voir) mais sa cuisine est aussi l’atelier et où il a sa vitrine de bijoux…



Il nous rejoint pas longtemps après, nous offre le thé et on s’installe dans son tiki, il y a des daurades et des espadons en bois qui attendent d’être achevé. Il nous raconte comment il a enseigné aux états-unis, en art bien sur et quand il est venu aux Abacos il a décidé que c’était là qu’il voulait vivre. Depuis ce temps il refuse des emplois soit dans des universités soit dans les écoles privées. ''They say there is money in it for you, but I just don't need it so much.''

Nous a montré sa fonderie, il a aussi une corvette 1966 dont il a modifié sa carosserie, juste un peu, ca la rend vraiment ‘’radical!’’ bref on a passé un bon bout de temps là….En partant, on était dehors et il me demande si je plonge, Oui! Que je répond. Il me donne un wet suit, et c’est donc avec un nouveau wet-suit offert par Don Wood qu’on repars…

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