vendredi 6 décembre 2019

Post Mortem

Les Pushrods arrivent finalement en ville, on les installe. On sait bien ce qui va se passer, les gars sont tous là avec leur face d'enterrement, on redémarre et ca marche évidement pas.

On rappelle la compagnie, ah tiens surprise, le boss est en chirurgie, ah ok quand lui y'est pas là, ben y'a plus de décisions qui se prennent, y'a plus rien qui se fait, y faut ATTENDRE.....

Bon, ben on souhaite à la réceptionniste qu'il se remette bien, et on la salue. pis on se regarde moi pis le yard manager. y'a pas grand chose à dire, mais il le dit quand même:
''Your gonna have to stay on his ass.''

On commence à se faire des plans ''B''....Genre que si ca devient un litige en cours, ben on ressort le bateau de l'eau, on se fait des packsacs pis on va niaiser au cambodge ou ben au portugal, on pourrait même finir l'hiver sans que ca soit un gouffre financier,  l'anxièté de pas savoir ou ca va , ne pouvoir pas prendre les choses en main parce que y'a une garantie, ca tire du jus. Au moins on est quand même de bonne humeur....les autres boaters de la marina nous demandent chaque jour comment ca avance, ''Y se passe quoi Gilles?''

''Stay on his ASS'' Ce que je fais, et quelques jours chers (c'est 58 piasstres par jour pour mon carré d'eau) plus tard
je pogne le fils de Greg, et on reçoit enfin un nouvel bon de travail, enlevez la tête qu'on voie ce qui se passe. ENFIN!
on la lêve, la tête du gros Ford, pis c'est évident, comme on constate dans le short vidéo qui suit:



C'est un language technique, réservé à l'élite, surtout au début mais ca vaut la peine de voir ce diagnostic, 23 secondes d'évidence pure.

Bon, y'a pas photo, comme disent les français, les anglais diront surement quelque chose comme ''Oh well''....Les américains eux, ben ils le disent dans le vidéo.
On reparle avec la compagnie. Là c'est rapide, ils veulent qu'on renvoie le moteur.
C'est donc qu'on doit sortir le bateau de l'eau, sortir le moteur du bateau, et lui faire faire plus de mille kilomètres vers le nord, puis le hisser sur le nuage ou il y a la compagnie pas encore nommée, pour qu'un barbu en toge lui fasse des caresses. D'ailleur un de ces demi-dieux de la mécanique commence à en préparer un tout-suite pour qu'on finisse par avoir un moteur.

Y'a un hic.
La garantie ne couvre que les pièces, et ca va vite monter à plus de 3milles US dollars, et peut-être au double si on compte la ré-installation.
Ils entendent mes craintes, mais le togeux en chef est en train de se remettre de sa chirurgie.

C'est pas dans la garantie, ils sont pas obligé à que dalle.
Pour l'instant, je ne parle qu'a son fils. Y doit s'appeller Gérard, comme dans:
''J'ai rarement pris des décisions.''
J'espère qu'il s'est fait transplanter un sens des responsabilités, une conscience professionnelle et qu'on arrive à une entente.

On ressort Charlotte de la flotte.
On vous tiens au courant, promis!

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