dimanche 1 avril 2012

Parlons cash

Oui-Oui, je sais, c'est LA chose qui vous empêche tous de partir en voyage longue durée, Que ce soit en bateau, par avion ou en auto-stop. Pis c'est LA question qui brûle toutes les lèvres et qu'on ose pas poser.

Rien qu'a voir comment les boaters décorent les bars qu'ils fréquentent, pis on comprend que le cash c'est pas un de leurs problèmes..........................Not!


Commençons donc par le début. À la fin de nos vacances de 2010 je terminais mon post sur ce blogue en disant qu'on avait réussi notre ''test-drive'' et qu'après plus d'un mois ensemble sur Charlotte, moi et Nancy on pensait partir vers Sorel, tourner à gauche au Richelieu et descendre vers les eaux turquoises...
À part s'organiser pour avoir le temps libre, ce qui est facile (ou moins) selon les emplois qu'on a, le reste c'est de piler du foin, pis surtout de savoir de quoi on a besoin. Les Bahamas c'est une looonngue descente de canal peu profond et bien balisé. 
Les Bahamas c'est aussi peu profond et relativement facile à naviguer.
Donc pas besoin d'équipement ultra-spécialisé hein?



Oui mais Giiiiiiiiles, pourquoi ca coûte si cher dans ce cas?
Le problème c'est les catalogues d'équipement de marine. Avant de partir si tu veux pas y laisser ta chemise il te faut faire une liste de ce que tu as besoin. Besoins de base!
Une coque en bon état, étanche.
Un moteur en bon état.
Une chiotte qui marche.
Une vraie ancre, pis une autre.
Les cartes, vieilles ou pas.
etc, mais LA BASE! Avant de partir on est tous pris par le ''Tant qu'a faire, on va l'acheter!'' et les piastres s'envolent à une vitesse hallucinante! Imaginez vous que je pensais même à acheter une ancre flottante!?!
En passant une ancre flottante c'est pas une ancre en bois...
On pars pas faire le tour du monde, on va au soleil! c'est tout!
(En passant, vous serez jamais prêt à 100%)

Pis l'autre danger pour le portefeuille c'est d'être tout le temps en mode vacances justement.
Si tu déplies des piastres au rythme vacances pendant 6-7 mois et plus, ca va te coûter une for-tu-ne!
PAS de resto à tous les soirs, PAS de souvenirs bidons parce que c'est un coquillage ou ben le coin est beau, et PAS de marina tant que tu peux l'éviter, et voilà! Tu redeviens ami avec ton banquier.


Oui mais Giiilles, Giiiiiiilles! On veut des chiffres!
Là ca va pas être façile parce qu'on est pas dépensier, mais bon, essayons:
par exemple, en resto on a déplié plus de mille $ en deux mois, pis on a rencontré des liveaboard, dans un bar qui servait des tacos à 75 cents, et la bière à 1,75$ Voilà ou ils se tiennent! 
Coût du repas pour 2 avec 4 bières: 16$
Pareil pour les happy hour, dans Chesapeake bay, on a mangé des crab cakes, crevettes steamé, quessadillas aux crevettes, natchos et 4bières pour 18$ incluant le tip!!!


La on avait compris quelque chose!
Pis les marinas, imaginez payer 40-50$ et plus par nuit, juste pour être attaché à un quai! On est parti depuis plus de 180 jours......ca devient monstrueux!
Avant de partir on checkait quelques fois le site de Vincent le Canneux, que vous retrouverez sur la gauche dans: Les sites qu'on check.
Pis on s'est finalement décidé. 90 pots masson de sauce spag, boeuf, cochon. Ca nous fait plus de 200 repas et ca nous a couté moins de 100 piastres. Pis ici c'est pas évident à trouver du boeuf et si t'en trouves, il est pas terrible...avec les langoustes et les poissons on mange très bien et on déplie presque pas.
Savez vous qu'on a vu un brocoli à 14$ ici?
Pour les mois de novembre-décembre-janvier-février-mars inculant les super grosses épiceries faites au states, on arrive à une moyenne de 1025$ de dépenses totales par mois, incluant épiceries de frais, essence, diésel, restos bahamiens, happy hour aux bars (pas juste les happy hour privés) Tout quoi! Et pour deux s'il vous plaît!
Le vrai test sera quand on remontera vers le ''freezing north''. On verra si la moyenne tiendra!

Et une chose de notre petit monde, c'est que riche ou pauvre, gros bateau ou petit navire, c'est un monde où on se fréquente tous....Comme si le fait d'être dans un décor de carte postale nous permet de laisser derrière les classes sociales, comme une trêve.
Éric, à droite, dans sa chère ''Litter box'' comme il la nomme, a passé par les mêmes îles, les mêmes plages.
''To be ready is a state of mind''

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