Quel été!
Après notre quarantaine, le beau temps s'installe enfin, je retrouve ma job, on pense que ca va bien aller. On décide de ne pas mettre notre bateau Québécois à l'eau, la marina brette, sait pas si elle réouvre, on sais pas si ca va si bien aller au fond, notre condo reste libre....les frontières restent fermées donc on a la grande chance de pouvoir y rester. Et ca fait changement!
On va profiter de toute cette place et aussi de vivre dans le quartier historique, sans une foule de fêtards ou des hordes de touristes, partout, tout le temps en surnombre....(je sais, JE SAIS que c'est une manne de foin qui va cruellement manquer et que c'est un drame, mais personne dans la salle ne peut me contredire si je dis que because le resserrement des frontières, des places comme....mettons Venise deviennent, non...REDEVIENNENT magiques et retrouvent leur charme).
Faque c'est ca, on se tricote un été comme le dit notre ti-maire, de belles rues sont piétonnes, les terrasses et les gens reprennent la place que les voitures leurs ont volé, au fond ca va presque bien, les touristes sont Québécois, Ontariens, ou viennent de Hongcouver.
Moi pis Nancy, on est migrateurs. Les migrations en temps de pandémie sont disons un brin plus compliquées....
Notre plan reste le même, sauf qu'on pourra pas aller voir les indiens zarbi à moitié à poil, Et on peut pas passer la frontière en char.
Les marchandises passent la frontière....l'auto c'est une marchandise, ainsi que ben des bébelles qu'on peut y mettre.
C'est aussi possible de passer la frontière mais seulement en avion.
Ben voilà notre plan!
On quitte le condo de Québec à pied pour prendre le train pout L'Ile aux génies.
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